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Les céphalées, communément appelée "maux de tête ", constituent un symptôme (un signal d’alarme) qui nécessite que l'on en retrace l'origine et la cause. Il existe plusieurs types de maux de tête ou céphalées : les migraines, les maux de tête musculaires (appelés céphalées de tension), les maux de tête d'origine cervicale, les maux de tête liés à certaines maladies spécifiques. Les maux de tête peuvent être épisodiques ou chroniques, affectant grandement, dans ce dernier cas, la qualité de vie du patient.

I Maux de tête et Chiropratique




Les soins chiropratiques peuvent constituer une alternative de traitement efficace pour certaines formes d’atteintes, lorsqu’il existe une souffrance vertébrale segmentaire du rachis cervical supérieur. L’avantage de l’approche chiropratique est que le traitement proposé vise à corriger la ou les causes de la céphalée plutôt que d’en masquer temporairement les symptômes par des médicaments.

C’est ainsi que la recherche chiropratique a mis en avant le fait que certaines causes de maux de tête chez un grand nombre de personnes ne provient pas de leur tête mais bien de la région du cou. Les soins chiropratiques corrigent de façon efficace et sûre ce problème de même que la douleur qui lui est associée. Poursuivez votre lecture pour connaître comment votre mal de tête peut être lié à la colonne vertébrale et comment la chiropratique peut être la solution que vous avez depuis longtemps cherchée.

Quel est le mécanisme pathogénique ?



La colonne vertébrale est une suite d'os (vertèbres) placés les uns au-dessus des autres. Les vertèbres sont séparées par les disques intervertébraux, faits de substances semblables à un gel, qui absorbent les chocs et fournissent un coussin aux vertèbres. Les tendons et les muscles relient les vertèbres aux muscles du dos, du cou et de la tête. Au centre de la colonne vertébrale se trouve la moelle épinière, une composante principale du système nerveux central qui rejoint le cerveau à peu près à la hauteur du nez. Les nerfs s'étendent de la colonne vertébrale à travers les vertèbres – transmettant l'information vers et à partir des structures dans tout le corps et le cerveau.
Dans le cas des céphalées cervicogènes, l’irritation vertébrale entraîne une projection douloureuse dans le territoire du grand nerf d’Arnold dont le trajet tortueux passe de nombreuses zones d’atteintes possibles en particulier au travers des muscles sous occipitaux (à la base de la nuque). Les projections douloureuses se font donc principalement à la base de la nuque jusqu’à la partie supérieure de crâne. Il existe quelques irradiations possibles au niveau de la face notamment les sourcils et l’angle de la mâchoire. Ces projections atypiques sont en rapport avec certaines liens neurologiques cervicaux et centres de la moelle épinière dont l’innervation concerne le visage. Une caractéristique principale des céphalées cervicales est leur caractère unilatéral contrairement aux migraines (voir plus bas) qui ont tendance à basculer d’un coté ou l’autre du crâne. L’examen clinique de ces cervicalgies permet de noter des anomalies palpatoires à type de contractures, des diminutions de la rotation cervicale et le présence associée d’une cervicalgie haute le plus souvent.

Des recherches scientifiques actuelles montrent que :

1. La chiropratique est un traitement efficace pour les céphalées cervicogènes selon un article présenté au 5ème congrès biennal de la World Federation of Chiropractic tenu à Auckland, Nouvelle-Zélande. Les chercheurs ont évalué 122 patients; durant deux mois, 81 participants ont reçu des soins chiropratiques et les autres patients étaient des patients témoins. Selon le rapport, 22 % des patients sous soins chiropratiques ont bénéficié de la rémission de leurs migraines. Près de 50 % ont remarqué des réductions significatives de l'intensité de la douleur de chaque épisode.

2. Les chercheurs de l'Institute of Medical Biology de l'Université de Odense au Danemark ont trouvé que les ajustements chiropratiques éliminaient les maux de tête cervicogéniques, une affection courante associée aux problèmes de cou. Durant cette expérience, 28 personnes souffrant de maux de tête ont reçu des soins chiropratiques deux fois par semaine durant trois semaines, alors que 25 personnes recevaient un traitement placebo consistant en massages et en traitement au laser inactif. Les patients sous soins chiropratiques ont rapporté 69 % moins de maux de tête, une baisse de 36 % de l'intensité des maux de tête et une baisse de 36 % de l'utilisation d'antidouleur. En comparaison, le groupe témoin a rapporté 37% moins de maux de tête, une baisse de 17% de l'intensité et aucune diminution de l'utilisation d'antidouleur (JMPT, 1999; 20:326-30).

3. Une étude a comparé les radiographies du cou de 372 personnes souffrant de maux de tête aux radiographies de 225 sujets témoins. L'étude a trouvé qu'une "majorité des patients avec des maux de tête dus à la tension avaient aussi une colonne cervicale redressée. " (Headache, 1993; 33:90-5). Des études antérieures lient une colonne cervicale redressée (cou militaire) à une subluxation vertébrale.

4. La recherche indique qu'un cou qui penche vers l'avant ou un renversement de la courbe naturelle du cou, affaiblit les muscles profonds du cou (Australian Journal of Physiotherapy, 1998; 44:210).

5. Dans une étude, 28,3 % des sujets avaient des maux de tête fréquents associés à la colonne cervicale. De plus, 35,4% ont rapporté des maux de tête occasionnels associés à la colonne cervicale (Arch. Phys. Med. Rehabil., 1999; 80:512-21).

6. Des déséquilibres posturaux peuvent déclencher des maux de tête chez les enfants de même que chez les adultes. Une étude de deux ans a permis de suivre un groupe de 1 290 enfants âgés de six et sept ans. Selon le rapport, " durant les premiers mois de l'année scolaire, la fréquence des maux de tête a augmenté de 20% chez les enfants qui avaient des maux de tête six mois précédant la rentrée scolaire " (Pediatrics 1999;103:e80). Bien que commencer l'école provoque un stress émotionnel qui peut déclencher des maux de tête, les changements de position nécessaires lorsqu'on est assis à un bureau pendant de longues périodes peuvent aussi expliquer ces observations.

Comment les soins chiropratiques éliminent-ils les déclencheurs spinaux des maux de tête?




La chiropratique élimine la cause de la douleur à la tête en corrigeant les dysfonctionnements intervertébraux. Pour ce faire, les chiropraticiens appliquent une manoeuvre douce à la colonne vertébrale appelée ajustement chiropratique. Le traitement des tensions musculaires sont assurés par des techniques spécifiques employant notamment des pressions et étirements des muscles concernés.
En plus des ajustements chiropratiques, votre chiropraticien peut vous suggérer des modifications ergonomiques de votre poste de travail, des exercices précis, des changements d'ordre alimentaire ou des techniques de diminution du stress; toutes ces recommandations ont pour but de prévenir de futures souffrances vertébrales.

II Les maux de tête non cervicogènes courant

Même si la chiropratique permet d’obtenir des résultats significatifs, il existe aussi d’autres causes fréquentes ou atypiques que nous rappelons ici pour lesquels un traitement médical s’impose.



Les migraines

Les migraines sont des maux de tête très sévères. Elles associent typiquement une douleur intense mais dont le côté peut varier dans le temps (à l’inverse des céphalées cervicales), s’y associe des nausées, des vomissements et une sensibilité à la lumière et au bruit. Les femmes souffrent plus fréquemment de migraine que les hommes, et environ 18 % des Américaines sont victimes de migraines.


Les migraines peuvent être très invalidantes.
Non seulement les patients doivent subir la douleur lors de la crise, mais ils peuvent parfois être en incapacité de travail ou voir leur vie sociale perturbée.

Types de migraine
Il existe deux types de migraine : la migraine sans aura et la migraine avec aura. La migraine sans aura est la plus fréquente des deux. Une crise peut durer de 4 à 72 heures. La douleur est habituellement sévère et peut s'accompagner de nausées et de vomissements.
Environ 15 % des migraineux, seulement, souffrent de migraine avec aura. Différents symptômes apparaissent alors avant le mal de tête. Le patient peut voir des lumières vives ou des taches noires. Il existe d'autres types d'aura, comme un engourdissement ou une faiblesse des membres, ou des difficultés à parler. Une phase de symptômes survenant des heures ou parfois la veille est appelée un prodrome. Les symptômes du prodrome peuvent être des envies de nourriture, des difficultés de concentration et des sautes d'humeur.

Les céphalées de tension



Les céphalées de tension sont en général causées par un stress psychosocial. Diverses difficultés peuvent les déclencher : conflits conjugaux ou familiaux, difficultés financières, personnelles ou physiques (complexes, mauvaise image de soi…). La sensation de serrement, de pression ou de lourdeur est souvent accompagnée d'une forte gêne occasionnée par la lumière (photophobie) ou les sons forts (phonophobie). De façon caractéristique, ces douleurs s'interrompent, quand elles sont d'origine professionnelle, lors de vacances suffisamment longues.
Leurs mécanismes d'apparition, liés au stress font l'objet de débats. Certains pensent qu'elles se développent à travers la tension des muscles du haut du cou. D'autres pensent qu'elles relèvent d'une défaillance des mécanismes de contrôle de la douleur. La chiropratique est une médecine globale centrée sur les troubles psychosociaux. Cette approche combinée à une prise en charge visant à la détente musculaire permet selon les cas une amélioration importante dans ce type d’atteinte.

III Les maux de tête qui cachent autre chose

Certains patients qui viennent nous voir, souffrant de céphalées secondaires, c'est-à-dire liées à d'autres troubles Parmi eux, la sinusite, l’hypertension ou encore la névralgie faciale. Certaines maladies graves organiques peuvent provoquées des céphalées ; dans tous les cas un diagnostic précis s’impose.

Les céphalées quotidiennes chroniques

Certaines céphalées quotidiennes chroniques sont liées à des abus de médicaments inappropriés. Ces personnes sont souvent des migraineux ne suivant pas de traitement pour la migraine. " Elles prennent des médicaments contre la douleur plusieurs fois par jour. Un sevrage est nécessaire, c'est-à-dire l'arrêt progressif ou immédiat des médicaments créant une dépendance associé une prise en charge médicale.

L'algie vasculaire faciale

C'est une douleur féroce. Souvent décrite comme " arrachante ", l'algie vasculaire frappe la zone oculaire et celle de la tempe. Elle se situe toujours du même côté. La sensation douloureuse dure deux à six semaines, avant de laisser la place à une accalmie. Pour la décrire, certains patients disent avoir un " tournevis dans l'œil". L'algie vasculaire faciale touche dix mille personnes en France. Des résultats chiropratiques sont quelquefois observés sans pour autant que le mécanisme soit élucidé ; ils doivent être différenciés de l’évolution de la maladie. Le suivi médical reste primordial.



Les sinusites

" Les sinusites peuvent provoquer des maux de tête, poursuit-il. La sinusite sphénoïdale, en particulier, en occasionne d'effroyables, situés en arrière des yeux. " Le sinus sphénoïdal se trouve derrière les fosses nasales. En cas d'infection des sinus maxillaires ou frontaux, c'est plutôt la mâchoire supérieure ou le front qui seront le siège des douleurs.

La névralgie faciale

La névralgie faciale provoque une douleur très aiguë dans la zone contrôlée par le nerf trijumeau, qui transmet les sensations du visage. Elle se manifeste par des sensations d'"éclairs douloureux" ou de "décharges électriques ". La douleur touche surtout la joue, les paupières supérieures et, souvent, la mâchoire supérieure. Elle se produit d'un seul côté du visage. Ces salves sont brèves, mais elles peuvent se répéter de cinq à cinquante fois par jour. La douleur est souvent déclenchée par la stimulation d'une zone particulière du visage.

Le mal de tête de l'hypertension

De fortes poussées d'hypertension artérielle peuvent aussi provoquer un mal de tête, intense ou diffus. Il augmente souvent la nuit ou le matin. Il peut s'exacerber à l'occasion d'efforts physiques ou de toux.
Dans ce cas, il faut traiter l'hypertension et ne pas se contenter de médicaments contre la douleur qui en est la conséquence.

IV Les causes graves

Il est malgré tout primordial de déterminer quels sont les cas pour lesquels il reste important de référer son patient au spécialiste médical concerné. Les maux de têtes peuvent être le signes de maladies graves sous jacentes. Le chiropraticien procède par élimination et recherchent notamment la présence de signes d’alertes. Ces cas correspondent aux maux de tête dit non primitifs :
• Apparition d'un mal de tête inhabituel chez des personnes âgées ou des enfants ;
• Traumatismes sur la tête ;
• Association de signes
neurologiques (paralysie faciale, diplopie, dysarthrie…) ;
• Changements cognitifs (confusion, changement d'humeur) ;
• Maux de tête progressifs et persistants ;
• Rigidité de la nuque ;
• Dépendance alcoolique ou de drogue ;
• Présence d'une hypertension artérielle ;
• Augmentation de la douleur à la toux, l’éternuement et quand on se penche en avant ;

Conclusion

Le chiropraticien est le professionnel de santé qui mettra en œuvre tous les éléments diagnostics et thérapeutiques dans la prise en charge de vos maux de têtes. Il procédera par étape, d’une part en éliminant la possibilité d’atteintes graves, en procédant à une analyse lui permettant de retrouver les signes d’une composante cervicale ou d’une autre pathologie. Le cas échéant votre chiropraticien vous référera chez un spécialiste.

 

tirer du site : vertebre.com

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